Voil`a qu'une balle siffla, droit dans ma poitrine, entra, Dans la steppe, sur mon 'etalon hardi, me suis sauv'e. Mais d'un coup de sabre, le commissaire me rattrapa, Chavirant de mon 'etalon, suis tomb'e. Eh, oh, moreau est mon 'etalon ! Eh, et la lame est en acier ! Eh, et le brouillard est 'epais ! Eh, oh, et le petit p`ere, l'ataman, et le petit p`ere, l'ataman ! Sur une seule jambe, suis revenu de la guerre, J'attache mon 'etalon et m'attable aupr'es de ma femme, Pas une heure ne se passe, qu'arrive le commissaire, Il d'etache mon 'etalon et enl`eve ma femme. Eh, oh, moreau est mon 'etalon ! Eh, et la lame est en acier ! Eh, et le brouillard est 'epais ! Eh, oh, et le petit p`ere, l'ataman, et le petit p`ere, l'ataman ! Du mur, j'ai d'ecroch'e le sauveur et, sous ma chemise, l'ai cach'e, Prenant mon fusil, ma maison, j'ai incendi'e, Vivre sous les soviets, c'est marchander sa croix ! Nombre d'entre nous, dans la for^et, se sont enfonc'es. Eh, oh, moreau est mon 'etalon ! Eh, et la lame est en acier ! Eh, et le brouillard est 'epais ! Eh, oh, et le petit p`ere, l'ataman, et le petit p`ere, l'ataman ! Traduction : Sarah P. Struve